art 74: Fraicheur, humidité, bonne humeur

28/03/2011 

Dimanche 27 mars, sous le haut patronage de Danièle, nous avons caressé les premières cimes du Pilat, un parcours bien choisi, des routes toutes lisses.

En tendant l'oreille, nous pouvions entendre la douce musique des roues du vélo sur l'asphalte.

Un bref regard sur le crêt de l'Oeillon, ce sera pour plus tard, il fait encore trop frais et nos mollets peu prêts.

La pause déjeuner, puis c'est le départ, le ciel s'obscurcit encore.
Désormais, nous jouons à cache cache avec la pluie.
Nous la voyons fondre sur nous, pour l'instant, elle tombe sur d'autres sommets.
Au loin, elle apparait comme un brouillard laiteux, mais si!, c'est bien, elle !.

Elle se mêle au vent qui, lui aussi, est de la partie.
Des bourrasques nous font vasciller sur nos frêles montures. Ah! nous ne sommes pas grand chose face aux éléments.

Cramponne ton guidon, Pascal, tiens bon la barre et ralentis, ne fais pas ton fier à bras. Danièle montre l'exemple, toujours devant.

Ouf, nous ne sommes plus qu'à quelques encablures de Givors 16 km, quand les gouttes nous rattrapent.

Je regarde accroché au cadre du vélo, l'ultime protection, la cap de pluie, je remercie Lyon Vélo, qui avec persévérance, m'a conseillé d'en faire l'acquisition.

Je me dis: "si les autres l'enfilent, je la mets aussi".

A La Croix Régis, un refuge, un abri bus, que le vent secoue, c'est la cabine téléphérique de service, pour regagner Givors en direct.

Il n'en est rien, il faut pédaler, regagner la gare et se mettre au sec.



Ouf c'est fait !

A bientôt avec Lyon-Vélo.