art 115: Vélo en acier inox et compagnonnage

27/01/2012 

Irio Tommasini à Grosseto en Toscane (Italie) crée sur commande et sur mesure depuis de longues années de magnifiques cadres en acier pour connaisseurs. Il a équipé certains des meilleurs coureurs italiens des années 80 (Michele Bartoli, Andrea Tafi, Nocentini, ...).
Adrien Gontier fabrique et assemble entièrement à la main des roues fluides et performantes pour cyclistes exigeants à Maubeuge dans le nord de la France.
Denis Lucien, près de Paris, a été séduit par ces fabrications artisanales en marge des modes, qui perpétuent avec fierté un travail de grande qualité. Il est distributeur en France des vélos Tommasini.
Ces trois hommes vivent leur passion avec un point commun : l'amour du bel ouvrage.

Avec le concours de ces trois personnalités chaleureuses, je me suis offert un superbe vélo en acier inox (7.4 kg). Les qualités naturelles de l'acier, à savoir sa souplesse, son confort et sa nervosité ont été oubliées pour des raisons de marketing et de délocalisation du savoir-faire, le carbone ayant envahi les pelotons amateurs et professionnels. Cependant, les manufacturiers spécialisés (comme Reynolds ou Columbus) n'ont jamais cessé de faire évoluer les séries de tubes acier. Dernier né de la gamme, l'acier inoxydable rivalise en résistance avec les meilleurs Titane. C'est un acier très haut de gamme, brasé à l'argent à basse température, procurant légèreté et excellent rendement.

Rouler avec un vélo fabriqué avec amour par un artisan, c'est considérer sa machine comme un objet d'art, un véritable ami dans l'effort, un compagnon de fortune ou d'infortune.

Marc